Pendant longtemps, j’ai cru que la sexualité, c’était un scénario à jouer. Faire plaisir. Suivre les codes. Rentrer dans un moule.

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Je disais oui alors que mon corps criait non, ou restait silencieux.

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Je ressentais peu, ou pas du tout.

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Je n’avais aucune idée de ce que j’aimais vraiment. Je ne savais pas ce qu’était mon plaisir.

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Et puis, un jour, tout s’est effondré. Ce que je croyais stable, normal, acceptable… ne l’était plus.​J’ai touché le vide.​ Et dans ce grand silence intérieur, une seule voix restait audible : celle de mon intuition.

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C’est elle qui m’a guidée, doucement, vers le corps. Vers la lenteur. Vers la sensation. Vers un autre rapport à moi-même.

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J’ai découvert une vérité simple mais bouleversante : j’avais vécu plus de 30 ans dans un corps qui ne se sentait pas en sécurité. Alors j’ai tout reconstruit. De l’intérieur. J’ai redéfini mes limites, mes désirs, mon rapport au toucher, au lien, à la vulnérabilité. J’ai réappris à habiter mon corps. C’est là que le plaisir est apparu.

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Pas comme une récompense ou un objectif à atteindre, mais comme une porte d’entrée vers moi-même.

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En avançant sur ce chemin, j’ai aussi rencontré ce que je n’attendais pas : mes ombres. Mes peurs, mes contractions, mes mécanismes d’évitement, mes colères muettes. Toutes ces parts de moi que je préférais garder dans le noir. Et pourtant, c’est elles qui m’empêchaient d’accéder pleinement au plaisir.

 

Alors j’ai appris à les regarder. À leur faire une place. Faire l’amour avec moi-même, c’est devenu aussi faire la paix avec toutes mes polarités. Rien à éliminer. Rien à cacher. Juste à intégrer. Car c’est dans cette intégration que réside la transformation. Et cette transformation est devenue mon offrande.

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Aujourd’hui, j’accompagne les êtres à se reconnecter à leur corps, à leur sagesse intime, à leur vivance.

Je crée des espaces d’exploration sensorielle, de lenteur, de sécurité, où tu peux réapprendre à sentir,

sans pression, sans but, sans masque.

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Tu n’as rien à prouver. Rien à réussir. Juste à t’autoriser à être là, avec toi-même. Et peu à peu, en relâchant la performance, en écoutant le subtil, tu redécouvres ta lumière, ta puissance tranquille, ton propre langage du plaisir.

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Ce n’est pas un modèle.

C’est un chemin.

Et il commence là où tu es.